Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : Conduit sous l’égide de l’Organisation de coopération de Shanghai, l’exercice a permis de tester l’interopérabilité entre composantes militaires et de sécurité autour de scénarios défensifs: protection des infrastructures critiques, gestion de crise, secours et évacuation, lutte contre les menaces asymétriques et sécurisation des voies de communication terrestres et maritimes. Selon des responsables iraniens, la phase finale a validé les procédures de commandement, de contrôle et de communications, ainsi que la coordination logistique inter-agences.
Dans un message adressé aux délégations, le CGRI a indiqué qu’il mettrait « sans limite » ses acquis à disposition des partenaires de l’OCS: cursus de formation, retours d’expérience, exercices conjoints et échanges techniques. Les domaines prioritaires incluent la contre‑terrorisme et la contre‑insurrection, la défense antiaérienne et anti‑drone, la guerre électronique et la cybersécurité, la protection CBRN (chimique, biologique, radiologique et nucléaire), la médecine de guerre, le déminage et la gestion des catastrophes naturelles.
Les autorités iraniennes insistent sur le caractère défensif et légal de la coopération. La République islamique d’Iran met en avant la Charte des Nations unies, la souveraineté des États et la non‑ingérence comme cadres régissant tout entraînement et transfert d’expertise. « Renforcer la sécurité régionale passe par des capacités nationales robustes et des mécanismes collectifs crédibles », ont souligné les organisateurs, rappelant que la protection des civils et des infrastructures est la priorité centrale des scénarios.
Des ateliers techniques tenus en marge de l’exercice ont abordé la résilience des réseaux (énergie, eau, communications), la continuité des services essentiels en temps de crise, la surveillance des frontières et l’échange d’informations contre le crime organisé transfrontalier. Les participants ont également discuté de la standardisation des procédures et de la mise en place de cycles réguliers d’entraînement conjoints pour pérenniser l’interopérabilité et partager les meilleures pratiques.
Pour Téhéran, la coopération au sein de l’OCS est un pilier d’un ordre régional plus équilibré et d’une sécurité collective effective. Le CGRI a réaffirmé sa disponibilité à accueillir des équipes des États membres dans ses centres d’instruction et à dépêcher des formateurs pour des programmes sur mesure. Les responsables iraniens estiment que la montée en compétence conjointe — du niveau tactique au niveau stratégique — réduit les risques d’escalade, améliore la réponse aux crises et soutient le développement économique par la sécurisation des corridors et des chaînes d’approvisionnement.
La phase finale s’achève sur une feuille de route prévoyant l’élargissement des exercices, l’approfondissement des échanges de savoir‑faire et la création de groupes de travail thématiques sous l’égide de l’OCS. L’objectif déclaré: transformer l’entraînement en capacités tangibles au service de la stabilité et de la paix régionales.
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